Se situant en continuité du projet précédent intitulé “Émergence d’une verticale”, ce cycle montre un travail d’approche circulo-nodulaire. Son champ d’action fluctue entre deux niveaux: transitions possibles avec l’environnement. Elles se manifestent

à l’intérieur de chaque pièce et de l’ensemble et entre l’ensemble et l’extérieur.

Le travail est ouvert sur toutes les dans un mouvement circulaire issu du décalage et des transpositions créées par les pièces entre elles. Il est fermé dans la logique interne de l’ensemble qui agit comme point nodal.

Ces ouvertures et fermetures consécutives s’opèrent dans la relation qui jaillit et disparaît dans l’espace de la perception. La réalisation des œuvres est un déclencheur destiné à ouvrir l’accès à d’autres espaces plus vastes.

Du point de vue formel ainsi que du contenu de l’ensemble, l’un des deux coins manquants est un élément révélateur. L’espace est alors représenté par son inexistence. Dans le même temps, il fait figure d’articulation. Il permet un rapport immatériel dans les multiples glissements qui se déclenchent de l’intérieur vers l’extérieur. Le carré absent provoque une fuite dans la structuration d’un élément de l’ensemble. Il perturbe la symétrie du format et laisse un espace d’harmonisation avec les différents éléments utilisés. De ce fait, il agit comme un entrelacs.

Un autre élément spécifique est défini par la pénétration de la surface blanche du mur dans la pièce. Cette inclusion est accentuée par le débordement du contenu des pièces sur les bords. L’épaisseur du cadre est réalisée à cet effet comme médiateur spatial. L’accent n’est pas mis sur le volume mais sur la présence matérialisée. Cependant, il participe aussi à la rencontre de tous les éléments.

Les formes géométriques sont employées avec les autres éléments et fonctionnent comme des virus visuels qui ont pour destination d’entraîner la lecture du travail sur des registres nouveaux. Le jeu structural offre un soutien pour la présentation des interactions lentes et rapides entre valeurs bipolaires.

La configuration du cycle se détache de la linéarité et connote un mouvement qui assimile l’idée de synchroniser les coordonnées du projet, le lieu de l’exposition et certaines coïncidences significatives.

                                                                                                                                                                                                                           Anto Cabraja

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