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LABORATOIRE DE CRÉATION/MACLyon 2021

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La présentation des travaux de  la recherche dans le laboratoire de création macLyon à Mme. à Nathalie Perrin-Gilbert, l’Adjointe à la Culture à la Ville de Lyon et Mme. Isabelle Bertolotti , directrice du Musée d'art contemporain Lyon, mai 2021

OUVERTURE D'ESPACES

 

poétique entre le virtuel et le tangible

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la fluidité des frontières entre le crayon, la plume, le pinceau et le stylet

 

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Les processus formels qui s'y rattachent sont issus du choix des techniques utilisées qui regroupent des surfaces planes, des lignes et des couleurs simples, mais aussi des pixels ainsi que le dessin à l'encre au sens large du terme. Ma perception créatrice s'active et se renouvelle sans cesse dans ma recherche de relations réelles et métaphoriques créant des chemins qui communiquent entre les images internes ou externes et les idées qui naissent sur le moment ou pendant le post-process de contemplation de ce qui est déjà réalisé. L'idée consiste à faire rencontrer sur le papier ou sur une surface plane, ma sensibilité immédiate avec une parcelle de cette somptueuse et incommensurable réalité intérieure ou extérieure.

 

Avec l'avènement et l'expansion des nouvelles technologies, le dessin et l'esquisse ont pris de l'importance. Paradoxalement, le dessin comme technique d'expression artistique très ancienne intervient actuellement comme jamais auparavant dans les représentations de l'espace. Cet engouement pour le dessin ouvre de nouvelles perspectives insoupçonnées pour le questionnement et l'investigation des méandres de la réalité et les moyens techniques ou conceptuels de présentation des idées se démultiplient considérablement. Le support artistique, quel qu'il soit, ne joue plus une fonction de séparation des disciplines car les différences entre l'image, le dessin et le support imprimé s'estompent. De nos jours, les visualisations graphiques vectorielles possèdent d'incroyables potentiels pour une ouverture de nouveaux champs de perception et réception de la réalité sans cesse renouvelée. Cela se confirme de plus en plus à travers les visualisations électroniques « virtuelles » de l'environnement réel ou imaginaire. Le dessin agit ici comme point de départ pour l'assemblage et la disposition des œuvres afin de préparer sa réception chez le spectateur.

Le glissement fluide du dessin, des images et du rendu imprimé dans son aspect formel représente l'axe principal de ce projet. Il fait office de médiateur et amorce la réalisation des processus d'ouverture et de liaison de tous les éléments engagés dans les espaces de l'exposition. La structure recherchée des œuvres présentées vécue à travers la blancheur palpable du papier, la luminosité de l'écran de l'ordinateur, du point, du trait, de la tache et des figures géométriques de base, devrait créer des possibilités alternatives dans le sens cognitif du terme, jusqu'à la découverte inattendue qui me mène au degré recherché du sens visuel.

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Les dessins se comportent comme des espaces « délimités » qui sont reliés par des formes diverses d'ouverture de passages. L'espace est ainsi segmenté mais fusionné par le biais de ces passages. Les situations présentés possèdent chacune un caractère nodal isolé mais elles se déversent l'une dans l'autre comme des vases communicants aux limites fluides.

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Anto Cabraja

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