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  EXTRAITS DE PRESSE

DU NON-DÉBUT ET DE L'INFINI *

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Dès mon premier regard, lors de ma toute première impression je suis confronté au style lapidaire qui émane des dessins à l'encre de chine empreints de diverses tonalités de gris et de surfaces    peintes au lavis. Pendant ces quelques instants nous pourrions oublier que dans sa recherche de la simplicité les œuvres d' Anto CABRAJA sont des expressions extrêmement complexes du point de vue formel et philosophique.    L'artiste recherche par essence un habit digne de matérialisation de sa part de spiritualité. D'un point de vue formel, il s'exprime par la fusion de ses aspirations intellectuelles qui gravitent, sans en être très éloignées, vers la première physique. Avant son «       éclatement       » de facto et avant d 'endosser son nouvel habit de lumière pure, il est encore en situation d 'être une forme haptique qui contient en soi le Tout.
Partant des bases de la géométrie euclidienne et de la physique classique pure et allant vers les principes de la géométrie hyper-booléenne et des théories quantiques, la route est longue comme l'infini et elle est courte comme une allumette. L'auteur emploie des formes abstraites qu'il intercale et juxtapose avec des objets usuels et «       simples       »â€†   ainsi qu'avec des dessins géométriques qui possèdent une richesse symbolique indéniable.    Anto CABRAJA utilise les moyens visuels pour la création des formes présentes dans ses dessins par associations d'idées qu'il puise depuis la Renaissance en passant par les Lumières et les Modernes jusqu'à l'Art Contemporain. Ces moyens s'inscrivent et font appel aux idéaux humanistes et à la recherche du principe causal qui fonctionne comme fondement vital.

                                                                                                                                                                               

                

                     Marin Ivanović, Avril 2020 à Dubrovnik 

 

* Extrait du texte faisant partie de l'article du  commissaire d'exposition et critique d'art Croate Marin Ivanović occupant actuellement des fonctions d'historien d'art et professeur a l'Universite de Mostar en BiH.

LIBRE ET PRÉCIEUX

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Anto Cabraja montre une série de dessins très fins, sensibles, subtils et sensuels qui parlent de fentes, de fissures, de flèches, de tremblements. C'est à la fois très précis et évanescent. Libre et précieux, débordant sur le cadre ou usant de la découpe. Et le dessin commence pour ne jamais vouloir finir…

 

                                                                            Stani Chaine

DÉCONSTRUCTION  CONSTRUCTIVE

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Anto Cabraja procède par déconstruction constructive: c'est à partir du mouvement des événements visuels et de leur observation qu'il construit un système dans lequel l'existant aussi bien que le manquant, le montré aussi bien que l'abstrait contribuent à révéler le registre de la représentation.

 

Elisabeth Hamon

 

LES PLAISIRS SUBTILS D'ANTO CABRAJA

 

…La lumière elle-même s'intègre à l'œuvre en faisant naître des halos autour des toiles. Les murs se fondent ainsi dans la continuité des œuvres. Comme dans les estampes, on sent que c'est l'être profond qui est recherché dans la simplicité et le dépouillement apparent. C'est un travail dense, parfois grave, parfois léger, jamais indifférent.
 

Gaëlle Subileau

UN ART DE RÉSISTANCE

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...Le besoin de création est vital chez Anto Cabraja, palpable dans le moindre de ses actes... Et sa vision du monde, poétique et sincère, donne sentir les entrelacs de l'existence humaine.

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Sylvie Milczach

"FENÊTRE-MIROIRS " D'ANTO CABRAJA

 
Les œuvres d'Anto Cabraja sont autant de "fenêtre-miroirs " que le regardeur peut traverser au gré du mouvement de sa pupille qui navigue entre les multiples formes d'un ballet impromptu. Certaines sont fuyantes, d'autres émergentes. Elles accrochent, puis font rebondir le regard qui les suit et les entrecroise. Elles se déploient, puis se perdent dans les plans adjacents, qui remontent à leur tour, s'enfoncent ou disparaissent. Dans cette expérience de nomadisme visuel, le spectateur participe avec toute sa singularité émotionnelle, consciente et inconsciente. Le tableau et l’œil, tels des vases communicants, façonnent ainsi un nouvel univers fécondé par la sensibilité et la particularité de chaque personne ayant accepté une traversée aux confins de son propre langage mental pour y rêver les yeux ouverts.
                                                                                                                                    
            Ferhana ZILDZIC



      

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