top of page
  • CARNET

"L’Esprit européen en exil"

"L’Esprit européen en exil " : Stefan Zweig, dos à la catastrophe. Un recueil d’essais inédits des dernières années du célèbre écrivain autrichien montre son impuissance, puis son désarroi, devant le nazisme et la guerre.

« L’Esprit européen en exil. Essais, discours, entretiens (1933-1942) », de Stefan Zweig, traduit de l’allemand (Autriche) par Jacques Le Rider, édité par Jacques Le Rider et Klemens Renoldner, Bartillat, 416 p., 22 €.

Auteur de best-sellers, ami des plus grands penseurs et écrivains de son temps, Stefan Zweig (1881-1942) incarnait à merveille l’esprit mélancolique viennois de la Belle Époque et de l’entre-deux-guerres, à la fois européen convaincu et désespéré face aux tragédies de son temps. Il dut affronter deux guerres, en assistant d’abord à l’agonie de l’Empire austro-hongrois, puis à la deuxième mort de sa chère patrie, l’Autriche, lorsqu’il fut confronté à la montée du nazisme et à l’Anschluss (1938).

La publication de L’Esprit européen en exil, qui recueille des articles, discours et entretiens inédits, parfaitement présentés et traduits par Jacques Le Rider et Klemens Renolder, permet au lecteur aujourd’hui de mieux connaître la vie et les prises de position de ce superbe écrivain, condamné à s’engager alors qu’il se voulait passionnément détaché de tout pouvoir politique. Dans ces textes, il exprime, comme le souligne Jacques Le Rider, la « crise d’identité dans laquelle il a sombré, sa désorientation et son besoin de garder, au-dessus du déferlement des événements, sa propre liberté »

bottom of page